Les images

Louise Bouchard

Épuisé – réédité dans la collection «Territoires»


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ISBN: 978-2-89295-036-6

finaliste, Prix littéraires du Gouverneur général, 1985


 

«Une prose d’une pureté, d’une vérité bouleversantes. [...] Pour moi, Les images est l’un des plus beaux textes de prose qui se soient écrits au Québec ces dernières années.»

Gilles Marcotte, L’Actualité

«Une écriture, superbe de simplicité et de transparence, qui engendre des images éblouissantes. Écrit tout entier sous le signe de la peur et de la mort, le récit oscille sans cesse entre l’attrait de la mort et l’angoisse de la mort, entre l’absence et la présence. Les images sont l’un des meilleurs ouvrages de l’année 1985.»

Gabrielle Poulin, Le Droit

«Les questions soulevées par le roman de Bouchard débordent "le féminin" pour rejoindre l’angoisse des fils et des filles d’une génération menacée par la guerre nucléaire, fin apocalyptique liée à la violence des pères. [...] L’étonnante réussite de l’écriture de Bouchard, c’est que, tout en empruntant un langage et une mythologie centrés sur le fils [...] pour en extraire toute une gamme de significations applicables à la culture moderne, elle va au-delà ou en deçà de ces images pour évoquer la dépossession absolue de la fille issue de la même culture.»

Patricia Smart, Voix et images

«On se rend compte en lisant cette lettre [...], écrite dans une langue efficace à la fois précise et lancinante, que c’est finalement à nous qu’elle est adressée comme une fiction qui désamorce les grandes fictions existentielles.»

Denise Desautels, Trois

«Les images est une narration pareille à une vague qui se soulève sous l’attraction de forces puissantes. Puis se repose. Pour finalement resurgir plus loin. Toujours soumise aux mêmes stimuli. On sent le mouvement de l’océan.»

Dominique Cardin, Québec français

«Il y a des livres qui nous écrivent, qui savent, mieux que nous-mêmes, dirait-on, parler de notre rapport intime aux autres. On dirait d’étranges miroirs indiscrets [...]. Les images nous plonge ainsi d’emblée dans le lieu le plus fragile de notre intimité, là où, dans le bouillon de nos peurs et de nos fantasmes, notre volonté de vivre doit constamment réaffirmer ses droits [...]. Voilà un livre qu’il faut mériter.»

Guy Cloutier, Le Soleil

«Rarement ai-je lu un début de livre aussi efficace. Il situe d’emblée le récit dans le monde intérieur de la narratrice, au cœur de sa peur [...]. Louise Bouchard a réussi ce tour de force de nous faire vivre une émotion à l’état pur, de l’intérieur. Tout le livre est à l’image de ses premières phrases; il est direct, efficace, sans fioritures.»

Josée Bonneville, Arcade

 

Coll. «Typo», n° 36

[1985, 2009] 1989, 104 p.