À propos des Éditions Les Herbes rouges


Les Herbes rouges sont une maison d’édition indépendante dirigée par Roxane Desjardins. En publiant depuis 1968 de la poésie, de la fiction, du théâtre et des essais, elles œuvrent à animer, soutenir et pérenniser une littérature singulière et saisissante.

Roxane Desjardins et François Hébert au printemps 2018. Photo: Hugo B. Lefort.
(Photographie de promotion du spectacle La volière est un oiseau de milliards de têtes  présenté au FIL à l’automne 2018 pour célébrer les 50 ans de la maison.)

Roxane Desjardins et François Hébert au printemps 2018. Photo: Hugo B. Lefort.
(Photographie de promotion du spectacle La volière est un oiseau de milliards de têtes  présenté au FIL à l’automne 2018 pour célébrer les 50 ans de la maison.)

Fondées par les frères François et Marcel Hébert, à Montréal en octobre 1968, les herbes rouges font leur apparition sous la forme d’une revue littéraire. En 1972, après quatre numéros collectifs (consacrés uniquement à la poésie dès le numéro 2), le numéro 5, Sauterelle dans jouet, est signé par un seul auteur, Marcel Hébert. Par la suite, les herbes rouges publieront de plus en plus de ces «numéros d’auteur·rice», jusqu’à abandonner les numéros collectifs de poésie en 1974. Bientôt, la revue ne se limitera plus à la poésie, s’ouvrant aux genres de l’essai, du récit, du roman et du théâtre.

Le premier numéro, paru en octobre 1968.

Le premier numéro, paru en octobre 1968.

La maquette de couverture conçue par Roger Des Roches à l’image de celle de 
One + One :  Cinémarx & Rolling Stones, qui servira 
pour tous les numéros jusqu’en 1978.

La maquette de couverture conçue par Roger Des Roches à l’image de celle de One + One :  Cinémarx & Rolling Stones, qui servira pour tous les numéros jusqu’en 1978. 

En parallèle, les frères Hébert s’aventurent dans l’édition de livres, d’abord en 1971 avec One + One: Cinémarx & Rolling Stones, un recueil de chroniques de Patrick Straram, le Bison ravi. En 1974, ils créent la collection de poésie «Lecture en vélocipède» (nom emprunté au titre du recueil d’Huguette Gaulin), aux Éditions de l’Aurore. La collection comptera 18 titres, en majorité d’auteur·rice·s qui collaborent aussi à la revue.

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Le premier livre publié par les herbes rouges, avec une maquette originale de Roger Des Roches.

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Couverture du premier livre de la collection «Lecture en vélocipède» aux Éditions de l’Aurore, aussi conçue par Roger Des Roches. 

En 1979 paraît le premier titre officiel de la maison d’édition Les Herbes rouges. Celle-ci poursuit la collection «Lecture en vélocipède», qui s’élargit aux romans, aux essais et au théâtre avant que le nom de la collection ne disparaisse en 1983.

 Marcel et François Hébert en 1988. Photo: Marc-André Gagnon.
 Marcel et François Hébert en 1988. Photo: Marc-André Gagnon.

Maison d’édition et revue évoluent en parallèle jusqu’au numéro 202, paru en 1993, qui conclut l’existence de la revue.

Fidèles à leurs auteur·rice·s, Les Herbes rouges privilégient la publication de l’entièreté de leur œuvre. Aujourd’hui, après plus de 50 ans, Les Herbes rouges comptent un catalogue de plus de 700 titres.

Après la mort de Marcel en 2007, François reste seul à la barre de la maison. En 2017, l’écrivaine Roxane Desjardins le rejoint pour reprendre le flambeau. En étroite collaboration, iels assureront une transmission des savoirs et une modernisation des pratiques. François Hébert meurt en 2021.

Huguette Gaulin — Lecture en vélocipède
Noémie Roy — Parmi celles qui flambent

Dessins de Vincent Giard et Darcy Roop.

Structure aussi petite qu’audacieuse qui a marqué l’histoire littéraire du Québec, Les Herbes rouges continuent de proposer des textes étonnants qui bouleversent et renouvellent la littérature.

Au centre, toujours : la curiosité, un fin travail du texte, et l’ouverture à l’invention.

Les Herbes rouges

L’équipe en 2023 : Michaël Dumouchel (directeur commercial), Audréanne Martin (adjointe à l’édition), Roxane Desjardins (éditrice et directrice générale) et Vincent Giard (directeur artistique). Photo : Katya Konioukhova.