ISBN: 978-2-89295-014-4
«Les bouleversements sociaux nés de la crise économique des années 30 ont entraîné chez nous, peut-être plus qu’ailleurs, des conséquences profondes, voire même bouleversantes sur lesquelles aucun sociologue, aucun économiste, semble-t-il, ne s’est jusqu’à présent penché.
Roger Viau est un auteur qui a désormais sa place dans notre littérature d’imagination. Cette place il se l’est taillée, du coup, fort enviable.»
Jean Hamelin, La Presse, 1951
«L’auteur décrit un milieu qu’il connaît, une ville où il a longuement vécu, des gens qu’il a rencontrés dans la rue, dans les affaires, à l’usine, à l’église, partout. Les détails typiques il les a choisis parmi des milliers et en a fait un tout harmonieux, détails de gestes autant que détails de langage.»
Maurice Huot, La Patrie, 1951
«Roger Viau accumule des notations précises comme des photographies: un art de chroniqueur. J’en mesure l’efficacité à l’intérêt très grand que suscitent ses descriptions chez un lecteur qui, comme moi, n’a pas vécu (consciemment, j’entends) la crise.»
Gilles Marcotte, Le Devoir, 1951
«C’est un des plus importants phénomènes récents de nos lettres que d’avoir enfin épousé la réalité, et M. Viau par son roman devient un des artisans de ce renouveau.»
Jean-Charles Bonenfant, Culture, 1951
«Roger Viau se sert du roman comme d’un truchement pour exprimer des idées et reconstituer un milieu, une époque. Les individus l’intéressent moins que les groupes sociaux dont ils sont les symboles. Les vrais protagonistes de cet ouvrage sont deux classes sociales, deux façons de vivre, ou plutôt, le Canadien français qui a réussi opposé à son congénère qui vit dans l’humiliation et la misère.»
Robert Charbonneau, Romanciers canadiens, 1972
Coll. «Typo», n° 14
[1951] 1987, 312 p.