Un peintre faussaire, surnommé Vinci, voit bientôt sa vie terne et sans intérêt inquiétée par des envois postaux anonymes et insolites. À ces énigmes troublantes s’ajoute la rencontre singulière d’un gars qui, s’installant dans sa vie de faussaire esseulé, conduira celui-ci à l’expérience de la passion et du saccage amoureux. C’est alors, pour Vinci, une plongée vertigineuse dans le désir dévoreur.
L’ombre du chien raconte des amours tordues, belles d’un désir horrible. C’est le roman du lyrisme barbare et de la lucidité cruelle qui traquent les personnages cherchant à se cacher une pulsion terrible, inavouable, inassouvie. Il s’agit d’une pornographie du cœur. D’une confrontation violente à la vérité, à ce que l’homme ne veut pas nécessairement savoir de lui et de l’humanité et que le roman débusque malgré tout.
2004, 184 p.