Dans le nouveau Estuaire, retrouvez des critiques de deux de nos recueils de poésie :
L’air proche de Maude Pilon sous la plume de Monique Deland:
«Le texte nous laisse le soin d’extraire le diamant de la mine, c’est-à-dire de ''tirer l’infini de l’objet'' sous la forme d’un horizon absolu, prêt à se donner sans qu’on ait besoin d’emprunter les sillons précédemment tracés.»
La femme assise de Clémence Dumas-Côté sous la plume d’Élisabeth Chevalier:
«Au-delà de la seule originalité, la forme se révèle astucieuse : faire des poèmes un personnage engage la mise à distance du texte, la personnification permettant de mieux voir cet objet mystérieux et les intentions qu’on lui prête. La femme assise confie une agentivité à la créature pour voir à quoi exactement celle qui écrit donne naissance, et selon quels rapports elle s’en porte garante. Le livre touche ainsi une difficulté de l’exercice littéraire. Tous les énoncés ne plaisent pas à leur autrice, mais chacun lui soutire quelque chose: ''(pardon, / nous avions peur que tu nous confondes: / une fécule, un ameublement / des substances qui emplissent).''»
Pour lire ces textes et tant d'autres, la revue est en vente juste ici.