Estuaire n° 179

Dans le nouveau Estuaire, retrouvez des critiques de deux de nos recueils de poésie :

L’air proche de Maude Pilon sous la plume de Monique Deland:

«Le texte nous laisse le soin d’extraire le diamant de la mine, c’est-à-dire de ''tirer l’infini de l’objet'' sous la forme d’un horizon absolu, prêt à se donner sans qu’on ait besoin d’emprunter les sillons précédemment tracés.»

La femme assise de Clémence Dumas-Côté sous la plume d’Élisabeth Chevalier:

«Au-delà de la seule originalité, la forme se révèle astucieuse : faire des poèmes un personnage engage la mise à distance du texte, la personnification permettant de mieux voir cet objet mystérieux et les intentions qu’on lui prête. La femme assise confie une agentivité à la créature pour voir à quoi exactement celle qui écrit donne naissance, et selon quels rapports elle s’en porte garante. Le livre touche ainsi une difficulté de l’exercice littéraire. Tous les énoncés ne plaisent pas à leur autrice, mais chacun lui soutire quelque chose: ''(pardon, / nous avions peur que tu nous confondes: / une fécule, un ameublement / des substances qui emplissent).''»

Pour lire ces textes et tant d'autres, la revue est en vente juste ici.

 

En prime, des inédits de Benoit Jutras, finaliste au Prix des libraires du Québec 2020.