«Le livre constitue un voyage à travers l’inconscient collectif du Québec français: André Bourassa fait l’examen du surréalisme non seulement comme forme d’art moderne mais comme état d’esprit cherchant à renverser les concepts traditionnels de la culture occidentale.»

Hal Winter, The Gazette

«En faisant du surréalisme un état d’esprit insolite et rebelle, propre à faire éclater toute contrainte et à donner lieu à une pensée dont la singularité baroque serait la marque de la liberté, M. André-G. Bourassa, tout en admettant que Refus global en fut le révélateur, le décrit comme un mouvement de refus de l’ordre établi qui aurait pris naissance en 1837 et viendrait jusqu’à nous.»

Jacques Ferron, Le Jour

«Quand, en 1947, Jean-Paul Riopelle ramena de Paris le manifeste de Rupture inaugurale, ces artistes, regroupés derrière Paul-Émile Borduas, professeur à l’École du meuble, estimèrent que la situation d’étouffement que vivait alors le Québec (on était au plus noir de la noirceur Duplessis, au fort de la "loi du cadenas" et de la chasse aux sorcières), exigeait de leur part une manifestation spécifique.

Ce fut Refus global (9 août 1948). Un texte et une date que l’on considère aujourd’hui comme marquant, autant que la grève dure de l’amiante, la naissance de la Révolution tranquille. […]

C’est cet épisode […] que raconte, dans des pages très vivantes, et à partir d’une abondante documentation, André-G. Bourassa dans Surréalisme et littérature québécoise.»

Jacques Cellard, Le Monde

«André Bourassa, par son approche dialectique, remet tout en place: il désocculte et déséquivoque l’histoire du "surréalisme" et de l’"automatisme" au Québec.»

André Beaudet, Le Devoir

«Je viens de lire, avec admiration, le livre de M. André Bourassa: Surréalisme et littérature québécoise. C’est une vue spectrale, non seulement de nos lettres, mais mieux encore, de notre sensibilité.»

Jean Éthier-Blais, Le Devoir

 

Coll. «Typo», n° 8

1986, 624 p., ill.