ISBN: 978-2-89419-218-4
Cette histoire se passe au cours des derniers jours du règne de Jézabel, neuf siècles avant Jésus-Christ.
Fille du roi de Tyr, aujourd’hui le Liban, Jézabel épouse Achab, le roi d’Israël, à qui elle apporte le culte dédié à la déesse Astarté. Les religions dominées par la divinité Mère datent de la nuit des temps. Les Égyptiens contreront ce culte en instaurant le règne du dieu Soleil.
De là, vers 1350 av. J.-C., Moïse créera la divinité du dieu Père autour de laquelle il ralliera le «peuple choisi», les Apiru, en égyptien. Les Hapirü étaient les étrangers venus de la rive orientale de l’Euphrate et qui vendaient leurs services. À Babylone, ils furent mercenaires et en Égypte, les esclaves des pharaons.
À ceux qui le suivirent, Moïse proposa la Terre promise et ils envahirent la Palestine au nom de l’Éternel. L’établissement de ce dieu Père unique se fit sur des centaines d’années.
Quand Achab commence à régner sur Israël, en 874 av. J.-C., et qu’il permet à Jézabel de continuer à pratiquer son culte à la Grande Déesse, les enjeux du pouvoir sont mis à rude épreuve.
L’époque représentée dans cette pièce correspond à un moment capital de l’Histoire du monde. Les forces en présence vont faire basculer un peuple. Il s’agit bien de la fin d’une ère et du commencement d’une autre. Jézabel en est la représentation tragique.
Le sujet, emprunté à l’Histoire, met en scène des personnages illustres et représente une action ultime, une guerre sainte, où le spectacle des passions humaines connaît une fatale conséquence.
Coll. «Théâtre», n° 23
2003, 96 p.