Les fondements biologiques de la morale

Essai pour introduire la méthode expérimentale en morale

Claude Lagadec


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ISBN: 978-2-89419-094-4

Pourquoi les sciences sociales ne sont-elles pas devenues de véritables sciences comme elles l’avaient promis? Si l’on reconnaît avec Nietzsche que les valeurs sont des contraintes imposées par le groupe il s’ensuit que chaque version de la morale humaine emporte avec elle sa forme propre d’immoralité. Les scientifiques sont aussi un groupe et c’est pourquoi la science n’est pas un objet de science.

Cet ouvrage propose la création d’une science de la morale, expérimentale et appliquée. La liberté c’est la vie elle-même, ce que la mécanique classique appelle l’entropie négative. La liberté c’est l’ordre que la vie oppose au désordre de la physique. La morale est l’ensemble des contraintes engendrées par cette liberté; elle doit être interprétée dans le cadre de la théorie évolutionniste de Darwin. Le premier objet d’une science de la morale pourrait être l’étude du racisme. Si l’hypothèse avancée ici d’une xénophobie animale sociogène était démontrée par voie expérimentale, notre compréhension et nos moyens d’intervention contre les effets indésirables du racisme s’en trouveraient considérablement renouvelés.

 

Coll. «Essais», n° 6

1996, 216 p.