À partir de son roman, Les chevaux de Malaparte, paru également aux Herbes rouges, Hugues Corriveau retrace fidèlement le cheminement qui aura été le sien dans l’élaboration d’une fiction, mais aussi l’état de tension, angoisse et exaltation confondues, qu’implique l’activité d’écriture. Essai particulièrement original, Écrire un roman se veut avant tout une profonde réflexion qui accompagne le travail de l’écrivain, de la naissance du roman à son éclosion.

Les lecteurs et les lectrices qui auront lu Les chevaux de Malaparte prendront un grand intérêt et un vif plaisir à confronter leur propre lecture aux diverses pistes et structures proposées par l’auteur lui-même. Expérience privilégiée, donc, où on peut enfin «savoir» ce qui a motivé l’auteur, comment il s’y est pris, ce qu’il a mis en jeu, et ainsi trouver réponse aux nombreuses questions que nous nous posons souvent en lisant un récit.

1988, 84 p.