Robert de Roquebrune


 

Robert de Roquebrune

Robert de Roquebrune (Robert Laroque de Roquebrune) est né le 29 juillet 1889. Il est le descendant direct par sa mère de Charles-Michel d’Irumberry de Salaberry, le héros de Châteauguay, et par son père d’une vieille famille noble de l’Armagnac. De ces origines, dont Roquebrune tirera une grande fierté toute sa vie et qu’il entourera d’un mystère parfois teinté d’invention, naît en partie la passion de l’écrivain pour l’histoire. Celle-ci lui dictera une carrière aux Archives publiques du Canada à Paris, d’abord comme copiste, puis comme archiviste, enfin comme directeur à partir de 1946 et jusqu’à sa retraite en 1958.

Sa carrière littéraire s’exerce dans des genres aussi variés que le roman, la nouvelle, la poésie, la critique et l’autobiographie. Lorsqu’il fonde en 1918 (avec l’architecte Fernand Préfontaine et le pianiste Léo-Pol Morin) la revue d’art Le Nigog, il a déjà publié quelques textes en revue ainsi que L’invitation à la vie.

Installé à Paris à partir de 1919, il est collaborateur prolifique à de nombreux périodiques tout au long de sa carrière (La Revue moderneLe CanadaLa Presse, entre autres). Il est lauréat du prix David en 1924 pour Les habits rouges, ainsi que du prix Ludger-Duvernay en 1953 et obtient la médaille de l’Académie canadienne-française pour l’ensemble de son œuvre en 1967. Il consacre ses derniers efforts à des écrits de nature historique ainsi qu’à la rédaction de ses mémoires. Il meurt à Cowansville le 4 juillet 1978.