Les hypocrites

Préface de Gilles Marcotte

Berthelot Brunet

Épuisé


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ISBN: 978-2-89295-033-3

«Ce roman, qui est une tranche de vie à peine transposée et l’on croit même à l’occasion découvrir des personnages bien connus, révèle une psychologie très déliée, très sûre d’elle-même dans l’art de démêler les mobiles complexes qui poussent un être à agir. Le texte est serti d’aphorismes d’une grande vérité, d’observations qui vont loin dans la connaissance des détours du cœur humain. [...] Berthelot Brunet a donné naissance à l’un des personnages les plus répugnants de nos lettres. Ne lui nions pas le don de la vie; le romancier a su l’animer, nous le rendre présent.»

Roger Duhamel, L’Action nationale

«Berthelot est sans doute le prosateur le plus limpide et le plus fécond de notre littérature canadienne. S’il donne parfois dans l’acrobatie stylistique et sophistique, c’est par exception. Il a pour lui le bon goût, le bon sens. [...] Les hypocrites sont un reportage moderne d’un journaliste de la vie spirituelle. C’est un nouveau livre dans notre littérature. C’est même, comme dirait la critique, un document. Document fort déplaisant mais plein de style.»

Paul Toupin, La Patrie du dimanche

«Il y a en M. Berthelot Brunet un moraliste au regard aigu et amer: il voit le monde sans illusions. Il est loin de le voir trop beau. Peut-être est-ce une forme insidieuse de l’illusions de voir ainsi le monde en noir? [...] Les audaces et les hardis coups de sonde psychologiques de M. Brunet sont loin de me déplaire! Notre littérature romanesque manque par trop de cette audace voulue et de cette exploration consciente des misères de l’âme humaine.»

A. Sainte-Croix, Le Jour

«Ce roman de Berthelot Brunet s’annonce comme une œuvre vraiment exceptionnelle, pleine de mérites et d’une certaine densité. Et elle est aussi indiscrète qu’il le faut pour justifier son titre... Ceux qui connaissent bien Berthelot Brunet sont sûrs de se retrouver dans son livre ou de retrouver un ami, une connaissance, et, qui sait, Berthelot Brunet lui-même tel qu’on n’aura pas manqué de le reconnaître emmitouflé dans la fourrure "d’un animal invraisemblable".»

Guy Jamin, Le Canada

 

Coll. «Typo», n° 33

[1945] 1989, 224 p.