ISBN: 978-2-89419-021-0
1re mention au Grand Prix littéraire de la Ville de Sherbrooke, 1992
finaliste, Grand prix de poésie de la Fondation des Forges, 1991
Face au meurtre généralisé, que nous reste-t-il? Hugues Corriveau répond: la tentation de survivre, la tentation de l’éblouissement.
Les sept mouvements de L’âge du meurtre font écho, non pas aux sept jours de la genèse du monde, mais à ceux, probables, de sa fin. Il y a partout désolation et misère. C’est la guerre pour l’homme, la femme, l’enfant. Hugues Corriveau se trouve donc du côté noir du monde, du mauvais côté de la parole.
À l’heure des tragédies, quand le sens s’absente, il faut s’obstiner à survivre, à vouloir parler de la vie. L’espoir est là, même vacillant, même perdu d’avance.
Parce qu’il fait le pari de ne pas mourir, Hugues Corriveau tire des mots une capacité mystérieuse de s’émouvoir de tout. L’âge du meurtre conjugue la douleur et la passion avec simplicité et justesse, avec exigence et lucidité.
1992, 108 p.