Entre novembre 1992 et avril 1994, André Roy consigne dans divers cahiers des notes portant sur la littérature. Pause dans la production de ses livres, La vie parallèle est une suite de réflexions, citations, aphorismes, maximes, biographèmes et impressions sur des sujets littéraires précis: la création, la poésie, le statut de l’écrivain, la lecture, l’engagement, l’institution, etc.

Éliminant délibérément les anecdotes, l’auteur parle de littérature et de mots, de ceux qui le portent et le déportent, ceux des autres et les siens qui disent son désir d’écriture et sa morale. Il parle de la vie des livres et de celle de l’écrivain. Il cause de la querelle de la forme et du fond, des problèmes de reconnaissance et du milieu littéraire. Sans pesanteur ni rhétorique, André Roy célèbre surtout ce qu’il considère comme le plus libre des métiers du monde.

Coll. «Essais», n° 3

1994, 108 p.