«Ta fatigue est un chant marin»

Benoit Jutras

Charles Quimper nous parle de sa rencontre marquante avec l'oeuvre de Benoit Jutras aux pages 86 et 87 du dernier numéro de Lettres québécoises.


«Quand tu dors, il y a des nuages miniatures au-dessus de ton corps, des incendies, des oiseaux du paradis»

Nous serons sans voix

«Ça y est, c’est la quintessence de ce que peut accomplir Benoît Jutras, nous donner envie d’écrire deux cents romans, dix mille mauvais poèmes, toujours sur les mêmes variations: mauvais comme du whisky à dix-sept piasses, comme un film de Bruce Willis. Normal, il a déjà tout dit dans une phrase comme celle-ci. Elle contient en elle-même tout un microcosme, un système complexe, elle contient des univers entiers dont on ne soupçonnait même pas l’existence avant de se prendre les pieds dedans, avant de se questionner sans cesse sur les ramifications de ce genre d’amalgame de mots, sur son effet en nous.»

Lettres québécoises,  N˚ 171